23.1.16

Ce qui nous pousse

Nous nous sommes rencontrés, Lucas Barbier et moi-même, sur "tu trembles" grâce à La Charmante Compagnie. Depuis plusieurs mois, nous nous voyons régulièrement. Je lui propose des textes. Il les met en musique. Je les "dis-chante". Il les joue à la guitare avec boucles. 
Nous avons ainsi élaboré un nouveau spectacle intitulé "Ce qui nous pousse". Nos premiers concerts auront lieu les 5, 6 et 7 février prochain. Palpitant et réjouissant.
Si vous cliquez ci-dessous, vous entendrez un épisode : Vous partez...



Un des textes du spectacle a déjà été publié dans ce blog ICI

21.1.16

Cri monde

Parfois ça arrive
quelque chose m'envahit qui me surprend
une idée, une émotion, une nécessité
et je la décline
c'est le cas avec ces "cris mondes"
qui continuent de me hanter

Cri monde 4

Cri monde 19

Cri monde 21

Cri monde 23

Cri monde 26
Jusque sur les T-shirts...


20.1.16

S'amuse s'ennuie

Après "Tu trembles", le compagnonnage avec La Charmante Compagnie se poursuit. Nous continuons notre travail sur "Perdus dans l'immensité", longue saga en cours d'écriture à partir d'articles du journal du Monde. "S'amuse s'ennuie" est le deuxième volet. Le texte interroge en particulier l'univers de l'entreprise et décrit comment la main mise du monde financier altère les relations humaines. Pour illustrer ce propos de manière concrète, nous lançons un programme de recherche autour des nouvelles technologies. Les acteurs seront munis de capteurs biométriques et ainsi modifieront en temps réel l'espace numérique de la scène.
Une première présentation du projet se déroulera à la maison des auteurs de la SACD le 2 février à 15h. Une introduction avant le montage du spectacle proprement dit pour la saison 17-18...




Ci-dessous un extrait du texte qui met en lumière une démarche bien connue des financiers...

La journaliste devant une caméra se filme elle-même.

La journaliste- Comment acheter une entreprise en déboursant le moins possible  ?
LBO, ça s'appelle, Leverage buy out.
Vous associez quelques amis, vous créez une holding qui s'endette auprès des banques justement pour acheter la boîte que vous convoitez, une dette qui peut aller jusqu'à 80% du prix d'achat.
Cette dette, vous la remboursez chaque mois avec les profits que génère l'entreprise.
Evidemment il faut qu'elle fasse des bénéfices, qu'elle vous «  remonte du cash  » comme ils disent.
Pour cela un, cibler une bonne boîte c'est-à-dire avec du potentiel  ;
deux, élaguer restructurer optimiser pour réduire les coûts de production en gros la presser comme une orange  ;
trois, vous êtes là à court terme, vous pouvez oublier d'investir, ça augmente d'autant les profits immédiats.
Pendant ce temps vous usez d'avantages fiscaux puisque la holding est endettée et vous vous faites grassement payer pour vos conseils en management.
Bref, si vous jouez bien, avec les profits générés, vous remboursez la dette au bout de 5 ans, c'est ce que cherchent les investisseurs, et vous revendez dès que l'occasion d'une plus-value se présente. Généralement c'est sans problème  : en remboursant la dette, vous démontrer que la boîte est en capacité de se racheter elle-même en peu de temps, cinq ans c'est rien, ce qui signifie qu'elle usine bien, qu'elle vaut le coup, les acquéreurs le savent.
Moralité, vous avez misé un minimum et vous récoltez le pactole.
Jack pot.
Or si on réfléchit, à l'issue du processus, qui sont ceux vraiment qui rachètent la boîte aux profits des investisseurs  ? 
Par leur travail  ?
Et le payent cher  ?

Le mort apparaît.

La journaliste- Pour le film, je laisserai la question en suspens, je montrerai juste des visages d'ouvriers qui sortent de l'usine mais dont les pensées visiblement sont toujours à l'intérieur.


6.1.16

Agir

Cette aquarelle effectuée en 2003 n'a rien perdu de son actualité.


Sans titre (copyright Bruno Allain)

Engagement artistique, transmission. Plus que jamais, le partage de mon travail avec les jeunes générations (en particulier collégiens et lycéens) m'importe.
Bonne année 2016.